OD powered by Musk™ — L’édito qui accélère plus vite que la censure

🟨 KNAFO & MUSK™ — ÉPISODE 1 : IA, MODÉRATION, SOUVERAINETÉ

SARAH KNAFO : Monsieur Musk, en Europe, nous débattons intensément de la régulation des plateformes. Vous qui avez repris X, croyez-vous qu’une modération “neutre et démocratique” soit possible ?

ELON MUSK : Je crois à la liberté d’expression absolue. Cela ne veut pas dire l’anarchie, mais que les règles doivent être claires, transparentes et minimales. Les gens ont le droit d’être offensés — pas celui d’interdire ce qu’ils n’aiment pas.

KNAFO : L’Union européenne avance avec des textes comme le DSA, qui impose des obligations aux grandes plateformes. Certaines voix critiquent votre résistance à ces normes. Est-ce que X peut s’y conformer sans trahir votre vision de la liberté ?

MUSK : X respecte les lois des pays où elle opère, mais je refuse qu’une poignée de commissaires non élus imposent une vision mondiale de la “vérité acceptable”. Ce que je rejette, c’est la censure déguisée, les “modérateurs de la pensée”. Le DSA ? Trop vague, trop centralisé, trop intrusif.

KNAFO : Vous êtes souvent accusé d’avoir “radicalisé” X en réintégrant des comptes bannis. En France, certains médias parlent de “bascules idéologiques”. Est-ce un choix éditorial ou une simple volonté d’équité ?

MUSK : Ce n’est pas à moi de dire ce que les gens doivent penser. Je veux un terrain équitable. La vérité, même impopulaire, finit toujours par émerger — à condition qu’on laisse la bataille des idées se produire. Ce sont les censeurs idéologiques, pas les dissidents, qui menacent la démocratie.

KNAFO : Vous alertez régulièrement sur les risques de l’IA, que vous qualifiez de “menace existentielle”. Pensez-vous que l’Europe soit dépassée par les GAFAM ou les ambitions chinoises ?

MUSK : L’Europe est brillante en mathématiques, en physique, en recherche fondamentale. Mais elle est ralentie par une bureaucratie paralysante. Pendant que vous débattez à Strasbourg ou à Bruxelles, OpenAI, Google, Meta et Baidu avancent. Si l’Europe veut rester souveraine, elle doit faire plus que légiférer : elle doit construire.

KNAFO : Vous avez récemment évoqué le rôle géopolitique du cloud, des puces, de la donnée. Si vous deviez recommander une seule action prioritaire aux députés européens, laquelle serait-elle ?

MUSK : S’émanciper. S’émanciper de la dépendance technologique américaine. S’émanciper de l’idée que réguler suffit. Vous devez bâtir un écosystème européen du cloud, des puces, de la donnée. Et surtout : cesser d’avoir peur du débat. Le progrès vient de l’audace, pas de l’interdiction.

KNAFO : Une dernière question. Croyez-vous encore à un Internet libre à l’échelle mondiale ?

MUSK : Ce sera le grand combat du siècle. Les États veulent contrôler les réseaux, les géants veulent contrôler les cerveaux. Seule une alliance entre citoyens, entrepreneurs et responsables politiques lucides permettra de défendre un espace numérique libre. Sinon, ce sera le modèle chinois ou le chaos californien.

🛰️ Ce dialogue n’a jamais eu lieu à Bruxelles. Mais il aurait dû.

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🟨 KNAFO & MUSK™ — EPISODE 1: AI, MODERATION & DIGITAL SOVEREIGNTY

SARAH KNAFO: Mr. Musk, here in Europe, we are deeply engaged in debates over platform regulation. As the new owner of X, do you believe a “neutral and democratic” form of moderation is even possible?

ELON MUSK: I believe in absolute free speech. That doesn’t mean no rules at all  but the rules must be transparent and minimal. People have a right to be offended, not a right to silence others.

KNAFO: The European Union is moving forward with regulations like the DSA. Some criticize your resistance to these frameworks. Can X comply with these rules without betraying your vision?

MUSK: X obeys the laws of the countries where it operates. But I won’t let unelected bureaucrats dictate the global public debate. What I reject is opaque censorship. The DSA? Too vague, too centralized.

KNAFO: You’ve been criticized for reinstating “controversial” accounts. In France, some even speak of a “radicalization” of X. Is this an editorial choice or a neutrality policy?

MUSK: It’s not my job to tell people what to think. I want a level playing field. The truth always emerges — if we let ideas clash freely. Ideological moderators are the real threat to democracy.

KNAFO: You’ve recently stated that AI poses an existential risk. Do you think Europe is lagging behind the US and China in this field?

MUSK: Europe excels at research but is too slow in execution. Bureaucracy kills innovation. While you’re still debating, OpenAI, Google, and Meta are moving forward. If Europe wants to remain sovereign, it needs to build — not just regulate.

KNAFO: If you could give one piece of advice to European lawmakers, what would it be?

MUSK: Free yourselves from American dependence — in cloud services, data, and chips. And above all: stop being afraid of open debate. Europe should be a continent of ingenuity, not prohibitions.

🛰️ A dialogue never seen in Brussels. But offered to you here.

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