ZEMMOUR, MABROUK, L’ISLAM ET NOUS : LA FRANCE FACE AU TEXTE
 
I. UNE ÉMISSION QUI DEVIENT UN AFFRONTEMENT SYMBOLIQUE

 

Ce mardi 10 juin 2025, sur CNEWS, Éric Zemmour est l’invité de Sonia Mabrouk dans La Grande Interview. L’entretien est programmé sur une heure, comme toujours. Gaza. Macron. Les émeutes. La remigration. Tout y passe. Jusqu’à cette phrase. Une phrase qui fend l’écran :

« Le problème, ce n’est pas l’islamisme. C’est l’islam. »

Sonia Mabrouk tressaille. Elle interrompt. Et tout bascule.

« Vous dites que l’islam et l’islamisme, c’est la même chose ? Vous le maintenez ici, sur CNEWS, sur Europe 1 ? »

Zemmour ne recule pas d’un pouce.

« J’ai compris que nous avions un désaccord. Et que vous étiez froissée par mon rapprochement entre islam et islamisme. »

Alors Mabrouk, visiblement bouleversée, lâche ce que beaucoup ignoraient :

« J’ai été touchée dans ma chair par l’islamisme. J’ai perdu un frère en Tunisie. »

Le plateau se fige. Et la France, en direct, découvre l’opposition entre deux formes de vérité. Celle des tripes, et celle des textes.

II. CE QUE ZEMMOUR DIT (ET QU’ON NE VEUT PAS ENTENDRE)

Zemmour ne parle jamais sans être documenté. Derrière chaque mot, une idée. Derrière chaque idée, une source. Ce soir-là, sur le plateau, il déroule sa démonstration. Voici ce qu’il dit, dans le détail :

« L’islam n’est pas une religion au sens chrétien ou occidental. Ce n’est pas une foi confinée à la sphère intime. C’est une loi. Une organisation sociale. Un code juridique. Un ordre total. Ce n’est pas moi qui le dis. C’est le Coran. Ce sont les hadiths. Ce sont les quatre écoles juridiques. Ce sont les pays où l’islam est religion d’État. Ce sont les versets. Et ces versets, ils disent quoi ? Ils disent : combattez. Tuez. Soumettez. Appliquez. C’est cela, l’islam, dans son essence. »
 
III. LES VERSIONS LITTÉRALES : L’ISLAM DES TEXTES

Voici ce que dit le Coran, version mot à mot. Les sonates de la violence.

📖 Sourate 5, verset 38

« Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main. »

📖 Sourate 24, verset 2

« La fornicatrice et le fornicateur, fouettez-les chacun de cent coups de fouet. »

📖 Sourate 9, verset 5 (dite “du sabre”)

« Tuez les polythéistes où que vous les trouviez. Capturez-les, assiégez-les, guettez-les dans chaque embuscade. »

📖 Sourate 8, verset 12

« Frappez-les au-dessus des cous, frappez-les sur tous les bouts des doigts. »

📖 Sourate 33, verset 61

« Maudits soient-ils ! Où qu’ils se trouvent, ils seront pris et tués impitoyablement. »

📖 Sourate 4, verset 34

« Les hommes ont autorité sur les femmes. Celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, reléguez-les dans leurs lits, et frappez-les. »
 
IV. LA LOGIQUE DE ZEMMOUR

Zemmour décompose, analyse, explique :

L’islamisme n’est pas une perversion.

→ C’est l’application fidèle de ce qui est écrit.
Les musulmans modérés vivent en contradiction avec les textes.

→ Ce n’est pas un reproche, c’est un constat. Ils s’adaptent, heureusement. Mais les textes restent.
Le djihad n’est pas une interprétation.

→ Il est ordonné dans plus de 50 versets.
L’apostasie est punie de mort.

→ Aucun verset ne tolère le libre choix religieux.
La démocratie est impie.

→ Le Coran impose la souveraineté d’Allah, pas celle du peuple.
Le vivre-ensemble est une fiction.

→ Aucune société musulmane ne reconnaît les droits des minorités au même niveau que la majorité islamique.
 
V. LA RÉACTION DE SONIA MABROUK : ÉMOTION CONTRE STRUCTURE

Sonia Mabrouk ne répond pas aux versets. Elle oppose à Zemmour une douleur personnelle : son frère tué par l’islamisme en Tunisie. Elle évoque l’histoire familiale. Elle parle de sa mère, de sa grand-mère, de leur combat. Elle parle avec le cœur.

Mais Zemmour parle avec les livres.

Et c’est là le drame français : on préfère aujourd’hui les larmes aux démonstrations. Le témoignage au raisonnement. La mémoire intime au texte universel.

 
VI. ISLAMOPHOBLABLA™ : LE VOILE SÉMANTIQUE DU DÉNI

Ce moment cristallise une vérité plus large : la France souffre du syndrome Islamophoblabla™. Cette stratégie consiste à disqualifier toute lecture du Coran dès lors qu’elle dérange. On ne répond jamais sur le fond. On accuse. On exclut. On moralise.

« Lire les versets, c’est choquant. »
« Citer les peines coraniques, c’est de l’extrémisme. »
« Relier islam et violence, c’est stigmatiser. »

Mais le texte est là. Noir sur blanc. Et les attentats, les conversions, les égorgements, les départs en Syrie, les écoles coraniques, les prêches anti-occidentaux… tout cela ne vient pas d’une mauvaise lecture. Cela vient d’une lecture fidèle.

 
VII. CE QUE L’UN DIT, CE QUE L’AUTRE SUGGÈRE

Sonia Mabrouk : « Ce n’est pas mon rôle. »

Zemmour : « Justement. Le mien, c’est de dire ce que d’autres taisent. »

Mabrouk pleure. Zemmour reste droit.

Mabrouk témoigne. Zemmour démontre.

Elle incarne le drame personnel. Il incarne le drame civilisationnel.

 
VIII. LA SYNTHÈSE : UNE CLÉ POUR LA FRANCE

➡️ L’islam n’est pas qu’une foi.

➡️ Le Coran est un livre de lois, de guerre, de domination.

➡️ L’islamisme n’est pas un parasite. Il est un produit pur.

➡️ Ce que Sonia Mabrouk dénonce, Zemmour l’explique.

➡️ Ce que Zemmour dénonce, les textes le confirment.

➡️ Ce que la France ne veut pas entendre, le monde entier l’a déjà compris.

 
IX. DERNIÈRE VÉRITÉ : SI ZEMMOUR N’AVAIT PAS ÉTÉ LÀ…

S’il n’avait pas tenu tête, qui aurait osé parler du verset 5 ? Du verset 191 ? Du verset 34 ? Qui aurait rappelé que tous les pays où l’islam est religion d’État appliquent, peu ou prou, la charia ? Qui aurait osé rappeler que l’Algérie, la Tunisie, le Maroc punissent l’apostasie ? Que les Frères musulmans ne sont pas une déviation, mais une continuité ?

Personne.

Car la France est prise au piège : celui de ses émotions.

Et pendant ce temps, les mosquées salafistes prospèrent, les prêcheurs reviennent, les quartiers se ferment, et la charia numérique s’installe.

 
X. CONCLUSION : LA CLARTÉ EST UN CRIME EN RÉPUBLIQUE

Zemmour n’a pas insulté. Il a cité. Il n’a pas fantasmé. Il a vérifié. Il n’a pas stigmatisé. Il a lu.

Ce n’est pas le rejet de l’autre. C’est la fidélité au réel.

Le seul vrai blasphème aujourd’hui, c’est de dire la vérité en public.

Et Zemmour, ce jour-là, l’a fait.