đŸ‡«đŸ‡· Ils l’ont radiĂ© pour avoir trop bien servi la France.

Quand un gĂ©nĂ©ral parle, l’État l’efface. Quand il rĂ©siste, il nous oblige Ă  choisir notre camp.

RadiĂ© sans procĂ©dure, sanctionnĂ© pour une tribune de 2021, puni pour avoir dĂ©noncĂ© l’envoi illĂ©gal d’armes Ă  l’Ukraine : le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Coustou est devenu le symbole d’une RĂ©publique qui bĂąillonne ses serviteurs. Opinion Day publie le rĂ©cit intĂ©gral, les preuves, et la dĂ©fense d’un homme d’honneur. Dossier exclusif.

👉 RadiĂ©, non pour ce qu’il a fait, mais pour ce qu’il refusait de taire.

👉 Quand un gĂ©nĂ©ral parle, la RĂ©publique tremble. Et prĂ©fĂšre le faire taire plutĂŽt que l’écouter.

👉 Opinion DayÂź dĂ©monte l’affaire Coustou : une radiation politique, des irrĂ©gularitĂ©s de procĂ©dure, un silence imposĂ© Ă  ceux qui osent rappeler l’état rĂ©el de la France. Tribune exclusive, preuves, tĂ©moignages et appel Ă  la rĂ©habilitation. Le dossier qu’aucun autre mĂ©dia ne publiera.

đŸ§± ACTE I — UNE SANCTION À RETARDEMENT POUR UNE VÉRITÉ PRÉCOCE

 

La tribune date du 21 avril 2021. La sanction du 17 avril 2025. Quatre annĂ©es. Cent quarante-cinq mille heures. L’armĂ©e n’avait rien dit. L’exĂ©cutif non plus. La France avait changĂ© de ministres, changĂ© de menaces, changĂ© d’alliĂ©s. Mais pas changĂ© d’ennemi : la vĂ©ritĂ©. Et surtout, ceux qui la disent en uniforme.

Le devoir de rĂ©serve ? Ce bouclier devenu matraque, qu’on invoque pour punir Ă  dĂ©faut d’argumenter. Car que disait cette fameuse tribune ? Qu’un effondrement est en cours. Que la sociĂ©tĂ© se fracture. Que l’islamisme avance. Et qu’il faudra peut-ĂȘtre compter sur l’armĂ©e, si la politique renonce. Pas une incitation. Une observation. Mais voilĂ  : en 2021, on promet des sanctions qu’on n’ose pas prononcer. Et en 2025, on radie ceux qui, entre-temps, ont osĂ© faire bien pire : dĂ©poser plainte contre les ministres.

Car c’est cela, le vrai crime. Le gĂ©nĂ©ral Coustou, avec son camarade Paul Pellizzari, n’a pas seulement signĂ© une tribune : il a osĂ© mettre en cause Gabriel Attal, SĂ©bastien Lecornu, StĂ©phane SĂ©journĂ©. Pour avoir cĂ©dĂ© des Ă©quipements français Ă  l’Ukraine, sans passer par la loi, sans dĂ©bat, sans le peuple. Il a rappelĂ© l’article 35 de la Constitution. Et Ă  ce rappel, la RĂ©publique a rĂ©pondu non pas en droit, mais en dĂ©cret.

đŸ§± ACTE II — LE DEVOIR DE RÉSERVE : NOUVEL OUTIL DE PURGE POLITIQUE

Il fut un temps oĂč le devoir de rĂ©serve protĂ©geait la neutralitĂ© des armĂ©es. Aujourd’hui, il sert Ă  filtrer les opinions tolĂ©rĂ©es. On ne l’applique plus en cas d’appel au renversement de la RĂ©publique, mais en cas de critique argumentĂ©e sur son effondrement. Le gĂ©nĂ©ral Coustou n’a pas publiĂ© un appel aux armes. Il a cosignĂ© une tribune  avec d’autres officiers  pour alerter sur le dĂ©litement de la France. Pas un seul mot n’appelle Ă  l’insurrection. Pas un seul passage ne menace l’institution. Et pourtant, c’est ce texte qui lui sera opposĂ© quatre ans plus tard comme motif unique de radiation. Pourquoi ? Parce que ce texte dĂ©rangeait dĂ©jĂ  en 2021, mais qu’il devenait insupportable Ă  relire en 2025. La rĂ©alitĂ© avait rattrapĂ© la prophĂ©tie. L’islamisme avait progressĂ©. L’armĂ©e Ă©tait dĂ©pouillĂ©e. Et la RĂ©publique expĂ©diait ses soldats en Ukraine sans consultation, sans transparence, sans retour. Alors on inventa un dĂ©lit de tribune diffĂ©rĂ©e. On alla chercher une phrase ancienne pour punir une initiative rĂ©cente. Ce n’était plus une sanction. C’était une vengeance. Et comme souvent dans ces cas-lĂ , on choisit la lĂ©galitĂ© formelle pour camoufler l’abus de pouvoir rĂ©el. Le ministĂšre des ArmĂ©es avait pourtant laissĂ© la tribune dormir dans les archives. Florence Parly, en 2021, avait menacĂ© de sanctions. Aucune n’avait suivi. Preuve que la RĂ©publique savait que ces mots n’étaient pas un crime. Mais en 2025, aprĂšs une plainte contre trois ministres, cette mĂȘme tribune devient soudain “intolĂ©rable”. Comme si les mots s’étaient radicalisĂ©s avec le temps. Comme si ce n’était pas le pays qui s’était effondrĂ©, mais les militaires qui s’étaient enhardis. C’est lĂ  qu’on comprend que le devoir de rĂ©serve est devenu un devoir de soumission.

đŸ§± ACTE III — UNE PLAINTE, TROIS MINISTRES, ET UNE RÉPUBLIQUE QUI PERD SON NERF

En avril 2024, le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Coustou, Ă©paulĂ© par Paul Pellizzari, dĂ©cide de faire ce que peu de Français osent : il utilise les institutions. Il ne s’arme pas d’un mĂ©gaphone, ne bloque pas les routes, ne flambe pas des poubelles. Il rĂ©dige une plainte. Contre trois ministres en exercice. Non pas pour diffamation ou honneur blessĂ©, mais pour atteinte Ă  l’intĂ©gritĂ© de l’appareil militaire français. Le grief est clair : la livraison Ă  l’Ukraine de trente canons Caesar, prĂ©levĂ©s sur un stock de soixante-seize, soit prĂšs de 40 % de la capacitĂ© d’artillerie mobile française. Une dĂ©cision prise sans transparence, sans contrĂŽle parlementaire rĂ©el, sans stratĂ©gie de recomplĂštement fiable. Le gĂ©nĂ©ral Coustou s’appuie sur la Constitution. Article 35 : dĂ©claration de guerre, autorisation parlementaire. Article 53 : cession d’un territoire ou d’un bien public, encadrement lĂ©gislatif. Or l’envoi massif d’armement stratĂ©gique Ă  une puissance Ă©trangĂšre, en dehors d’un cadre de dĂ©fense collective, devrait relever d’un dĂ©bat national. Il n’y en eut aucun. La plainte fut dĂ©clarĂ©e irrecevable pour une simple raison de procĂ©dure : la Cour de justice de la RĂ©publique ne statue pas sur ce qui relĂšve de l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, sauf en cas de dĂ©lit manifeste. Autrement dit, l’alerte de Coustou Ă©tait jugĂ©e trop grave pour ĂȘtre personnelle, donc irrecevable. On croit rĂȘver. Un militaire alerte sur un affaiblissement de la dĂ©fense nationale, et l’État lui rĂ©pond que c’est “trop gĂ©nĂ©ral” pour ĂȘtre examinĂ©. Ce n’est plus un rejet juridique, c’est un aveu politique. Et ce rejet fut suivi, dix mois plus tard, d’une radiation sĂšche. Pas de notification. Pas d’audition. Pas de contradiction. Juste un dĂ©cret signĂ©, publiĂ©, et dĂ©couvert dans la presse. Le message est limpide : qui touche aux ministres sera effacĂ© des cadres. La RĂ©publique ne juge plus ses erreurs. Elle punit ceux qui les nomment.

đŸ§± ACTE IV — PROCÉDURE FANTÔME POUR SANCTION TRÈS RÉELLE

Dans un État de droit, on notifie une sanction. On entend l’accusĂ©. On motive les griefs. On laisse une trace. Dans le cas Coustou, rien de tout cela. Le dĂ©cret prĂ©sidentiel datĂ© du 17 avril 2025 est signĂ©, publiĂ© au Journal officiel, puis laissĂ© lĂ  comme une balle perdue. Le gĂ©nĂ©ral n’en est pas informĂ©. Il dĂ©couvre sa radiation dans la presse, six jours plus tard, comme on apprend un dĂ©cĂšs sans condolĂ©ances. Aucune notification Ă©crite. Aucun document prĂ©alable. Aucun dossier disciplinaire accessible. Aucun droit Ă  l’audition. Aucun motif dĂ©taillĂ©, si ce n’est une rĂ©fĂ©rence laconique Ă  une “violation du devoir de rĂ©serve”, c’est-Ă -dire Ă  la fameuse tribune de 2021 dĂ©jĂ  oubliĂ©e par les intĂ©ressĂ©s. Cette procĂ©dure, ou plutĂŽt cette absence de procĂ©dure, n’est pas un dysfonctionnement : c’est un choix. Une maniĂšre d’effacer un homme sans en assumer la violence. Car si l’État reconnaissait qu’il punit pour une plainte, il s’exposerait Ă  un scandale politique. Alors il ressort un vieux papier pour masquer une dĂ©cision rĂ©cente. Et pendant ce temps, le gĂ©nĂ©ral Pellizzari, cosignataire de la plainte, subit exactement la mĂȘme opĂ©ration. RadiĂ©, sans autre justification. Deux hommes, deux signatures, deux plaintes. Et deux radiations synchronisĂ©es. Ce n’est plus une coĂŻncidence, c’est une purge. Ce n’est plus une administration, c’est une inquisition bureaucratique. Et tout cela sans que l’opinion ne soit mise au courant du fond : pas un mot sur les trente canons envoyĂ©s Ă  l’étranger, pas un mot sur l’affaiblissement stratĂ©gique, pas un mot sur les rĂ©serves militaires amputĂ©es. L’ennemi, c’est celui qui parle. Et pour se dĂ©barrasser de lui, on viole les rĂšgles avec le calme de ceux qui n’ont rien Ă  craindre. Mais cette fois, ils ont visĂ© un gĂ©nĂ©ral.

đŸ§± ACTE V — COUSTOU : TROP FRANÇAIS POUR CETTE RÉPUBLIQUE-LÀ

Il est nĂ© en 1946. Il aurait pu se taire. Prendre sa retraite. Fermer les yeux. Comme tant d’autres. Mais le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Coustou n’a jamais Ă©tĂ© de ceux qu’on met Ă  l’ombre pour qu’ils ne dĂ©rangent pas la lumiĂšre. Infanterie, missions, commandement : un parcours sans tache. PassĂ© en deuxiĂšme section depuis 2001, c’est-Ă -dire rappelable Ă  tout moment, il est restĂ© un homme de devoir  et pas seulement de carriĂšre. On le retrouve prĂ©sident d’honneur de l’association Place d’Armes, aux cĂŽtĂ©s de ceux qui n’ont pas digĂ©rĂ© la capitulation morale d’une nation sans colonne vertĂ©brale. Il fonde “Pro Patria” Ă  Saint-Malo, organise des Ă©vĂ©nements patriotes, dĂ©nonce publiquement le Pacte de Marrakech dĂšs 2018, participe Ă  la marche du 11 novembre 2021 pour la fiertĂ© française. À 79 ans, il ne rĂ©clame rien. Il alerte. Il exhorte. Il rĂ©siste. Non pas Ă  l’autoritĂ©, mais au renoncement. Ce qu’on lui reproche ? Pas d’avoir manquĂ© au devoir. Mais d’avoir assumĂ© une fidĂ©litĂ© plus haute que les consignes ministĂ©rielles : celle Ă  la France. Et cette fidĂ©litĂ©-lĂ  devient suspecte dans un rĂ©gime oĂč l’on peut laisser crever l’hĂŽpital militaire mais radier pour une tribune. Ce qu’on a voulu faire avec Coustou, c’est faire croire que le silence est le seul uniforme acceptable. Qu’un gĂ©nĂ©ral retraitĂ© doit s’effacer comme un fichier pĂ©rimĂ©. Mais ce qu’ils n’ont pas compris, c’est que certains hommes incarnent leur pays mĂȘme en civil. Qu’on ne radie pas un sang versĂ©. Et qu’on ne fait pas oublier un nom en le rayant d’un fichier. Le gĂ©nĂ©ral Coustou n’est pas un rebelle. Il est un miroir. Et c’est ce reflet-lĂ  que l’ÉlysĂ©e veut briser.

đŸ§± ACTE VI — MÉDIAS : QUAND L’AFP FAIT LE JOB DE L’ÉTAT

Dans une dĂ©mocratie, la presse est censĂ©e poser les questions que l’État esquive. En France, elle devance ses silences. Quand la radiation de Coustou tombe, l’AFP s’empresse de publier une dĂ©pĂȘche sans contexte, sans nuance, sans explication. Pire : elle associe Paul Pellizzari Ă  la tribune de 2021
 alors qu’il ne l’a jamais signĂ©e. Une erreur grossiĂšre, reprise mĂ©caniquement par plusieurs titres. Ce n’est pas une faute. C’est une stratĂ©gie. Le couplage des noms, la fabrication d’une “affaire Coustou-Pellizzari”, permet de renvoyer les deux hommes Ă  une sĂ©dition imaginaire, fabriquĂ©e de toute piĂšce Ă  partir d’une vieille tribune et d’un silence coupable. Il faudra une pression de plusieurs jours, une enquĂȘte de France Soir, un droit de rĂ©ponse explicite pour que l’AFP corrige son erreur le 9 mai 2025. Mais le mal est fait. L’opinion a Ă©tĂ© emmenĂ©e ailleurs. Au lieu de s’interroger sur les livraisons d’armes Ă  l’Ukraine, elle a Ă©tĂ© incitĂ©e Ă  rejouer la peur du quarteron. Un storytelling recyclĂ© depuis les gĂ©nĂ©raux de 1961, ressorti Ă  chaque fois qu’un militaire ose parler en dehors du cadre. Peu importe que les faits soient lĂ . Peu importe que la radiation viole les procĂ©dures. Peu importe que les canons Caesar aient bel et bien quittĂ© la France. Ce que les mĂ©dias cherchent Ă  tuer, ce n’est pas l’information : c’est la cause. Coustou, dans ce rĂ©cit, devient un homme en trop. Un gĂȘneur. Un mauvais souvenir. Et les journalistes deviennent les gardiens du bon ton, pas les enquĂȘteurs du fond. En relayant sans critique un dĂ©cret inique, ils font de l’information un appendice du pouvoir. Et transforment une radiation militaire en opĂ©ration de blanchiment politique. L’AFP a corrigĂ©. Mais qui corrigera les dĂ©gĂąts ?

đŸ§± ACTE VII — COUSTOU NE SE TAIT PAS : L’APPEL, LA PÉTITION, LE CONSEIL D’ÉTAT

On l’a radiĂ©, il a ripostĂ©. Non par la violence, mais par la loi. Le gĂ©nĂ©ral Coustou, loin de se retirer en silence, saisit le Conseil d’État. Il ne conteste pas son Ăąge. Ni mĂȘme le droit de l’État de sanctionner. Il conteste l’abus. L’absence de procĂ©dure. Le dĂ©cret bĂąclĂ©. La dissimulation du vrai motif. Ce recours est en soi un acte d’honneur. Mais il ne vient pas seul. DĂšs avril 2025, une pĂ©tition militaire est dĂ©posĂ©e au SĂ©nat, sous le n°547. Elle regroupe 67 signatures, toutes issues du monde militaire. Une mobilisation rare, presque inĂ©dite, pour un homme que l’État voudrait faire passer pour isolĂ©. Ce n’est pas un caprice d’officier. C’est une onde de choc. Et pour la premiĂšre fois, la dissonance remonte jusqu’au sommet. Le gĂ©nĂ©ral Coustou, de son cĂŽtĂ©, publie un appel international, relayĂ© sur les rĂ©seaux, oĂč il Ă©voque une possible cagnotte, un recours citoyen, une demande de soutien mondial. Ce n’est pas du populisme. C’est un cri. Celui d’un soldat Ă  qui on interdit de dĂ©fendre la France, mĂȘme par les mots. Cet appel n’est pas qu’un tĂ©moignage. C’est un acte politique. Il dit : “Je n’ai pas Ă©tĂ© condamnĂ© par la justice, mais par le pouvoir.” Et en cela, il incarne une vĂ©ritĂ© plus large : ce n’est pas le militaire qui est sorti de son rĂŽle, c’est la RĂ©publique qui est sortie de la sienne. En sanctionnant un homme pour avoir utilisĂ© le droit, l’exĂ©cutif a rĂ©vĂ©lĂ© ce qu’il pense de ceux qui l’exercent encore. Et le recours au Conseil d’État devient alors bien plus qu’un contentieux administratif. Il devient une tentative de rĂ©intĂ©grer le droit dans une RĂ©publique qui n’en veut plus.

đŸ§± CONCLUSION — LA RÉPUBLIQUE QUI RADIE SES GÉNÉRAUX EST UNE RÉPUBLIQUE QUI S’ÉTEINT

On ne juge pas une RĂ©publique Ă  la façon dont elle flatte ses armĂ©es le 14 juillet, mais Ă  la façon dont elle les traite quand elles osent parler. Le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Coustou n’a pas trahi. Il n’a pas conspirĂ©. Il n’a pas dĂ©sertĂ©. Il a prĂ©venu. Il a Ă©crit. Il a dĂ©noncĂ© un affaiblissement stratĂ©gique, des livraisons d’armes sans consultation, une dĂ©rive politique dangereuse. Pour cela, on l’a radiĂ©. Sans procĂ©dure. Sans notification. Sans respect. Cette radiation est un acte de pouvoir pur. Elle ne repose pas sur une faute rĂ©cente, mais sur une parole devenue gĂȘnante. Une parole qu’on veut effacer, non parce qu’elle est fausse, mais parce qu’elle Ă©tait trop vraie, trop tĂŽt. Ce que l’État reproche Ă  Coustou, ce n’est pas son ton : c’est d’avoir eu raison. D’avoir pointĂ© l’effondrement moral, stratĂ©gique, institutionnel d’un pays qui prĂ©fĂšre armer les autres que dĂ©fendre les siens. Coustou n’est pas un danger pour la RĂ©publique. Il est une alarme que la RĂ©publique refuse d’entendre. Le silence imposĂ© aux militaires retraitĂ©s n’est pas du respect : c’est un enterrement sans fleurs ni honneurs. Aujourd’hui, il faut le dire avec force : cette radiation doit ĂȘtre annulĂ©e. Le gĂ©nĂ©ral AndrĂ© Coustou doit ĂȘtre rĂ©habilitĂ©. Non parce qu’il est parfait. Mais parce qu’il est juste. Parce qu’il a parlĂ© quand tout le monde se taisait. Parce qu’il a osĂ© nommer le vide lĂ  oĂč l’État maquillait l’absence. Et si cette RĂ©publique croit qu’en rayant un nom, elle efface un combat, alors elle n’a rien compris Ă  ce qu’est un soldat.

 
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