🟥 IL ÉTAIT DE CEUX QUI COMPRENAIENT ZEMMOUR – LABRO EST MORT

Philippe Labro est mort. Et avec lui, s’éteint un regard, une voix, un ton. Pas une école. Pas un courant. Un homme. Solitaire, feutré, élégant, mais lucide. Labro ne marchait dans aucun cortège. Il n’a jamais demandé son badge. Il n’a pas signé de manifeste. Il a juste parlé. Un jour. Et ce jour-là, il a dit ce que plus personne n’osait dire dans le petit monde des lettres subventionnées : que Zemmour n’était pas un accident, mais un symptôme. Que Zemmour n’était pas fou, mais français. Que Zemmour n’était pas dangereux, mais nécessaire. Et maintenant que Labro est parti, la question est là, nue, plantée au milieu du silence : qui reste pour comprendre Zemmour ?

🎩 Né en 1936, Labro a vu la France se faire, se défaire, et se renier. Il a grandi dans l’après-guerre, traversé la guerre d’Algérie, respiré mai 68 sans s’y dissoudre, avant de rejoindre les grandes ondes et les grands journaux. Il parlait peu, écrivait avec soin, et observait sans bruit. Il n’a jamais crié dans les meetings. Il ne levait pas le poing. Mais il savait ce qu’était la décadence. Il l’a vue gagner les pages culture, puis les rédactions, puis les écoles. Il a compris que le dernier à oser parler n’était pas un ministre. C’était un paria.

🗣️ En 2021, alors que la caste médiatique tremble à l’idée d’un Zemmour candidat, Labro prend la parole. Une simple vidéo. Pas un manifeste. Un jugement. Une fidélité à la lucidité. “Éric Zemmour est un homme cultivé. Il cloue le bec aux journalistes. Il dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas.” Dans les rédactions, on grince des dents. Mais dans les bibliothèques, dans les cafés, dans les esprits libres, cette phrase résonne : enfin un écrivain qui ne joue pas les vierges effarouchées devant Zemmour.

📚 Labro, c’était le dernier des élégants. Une plume classique, une syntaxe précise. Il n’a jamais insulté la France. Il l’a aimée jusqu’au bout. Même quand elle s’excusait de son ombre. Même quand elle reniait sa langue. Labro ne tapait pas sur les plateaux. Il écrivait. Et quand Zemmour est apparu, il a vu en lui non pas une bête, mais une alerte. Une cloche qui sonne quand le feu prend.

🎬 Il connaissait le cinéma. Pas les tapis rouges. Les scénarios. Les silences. Il avait été l’ami de Melville. Le fumeur tranquille. Il avait vu l’époque se vider de sa tenue. Et dans cette époque de story et de clash, il n’a jamais levé la voix. Il l’a tenue. Jusqu’à la fin. Même dans la maladie, même dans l’effacement. Il ne courait pas après les caméras. Et pourtant, elles revenaient toujours à lui.

⚖️ Zemmour, lui, est toujours là. Seul, debout, rugueux. Et maintenant, un à un, les hommes qui savaient l’écouter tombent. Poisson, trahi. Onfray, effacé. Labro, mort. Le cercle des intelligents qui n’ont pas peur du feu se referme. La bourgeoisie de droite fait semblant de ne pas comprendre. La gauche culturelle jubile. Mais la question revient : si même Labro a compris Zemmour, qu’est-ce qui vous empêche d’en faire autant ?

🕯️ Le 4 juin 2025, Labro est parti. Un cancer. 88 ans. Pas de cérémonie nationale. Juste une dépêche sur Melty.fr. Voilà où meurt un grand homme en France. Pendant ce temps, les ministres tweetent sur l’inclusivité. Les journalistes chroniquent des influenceuses. Et les Français regardent Zemmour sans oser dire son nom. Labro n’aurait pas crié. Il aurait noté la date : “Ce jour-là, le silence a changé de camp.”

🔥 Il ne reste presque plus personne. La droite parle ESG, la gauche fait des reels, le centre organise des tables rondes. Labro, lui, écrivait. Et parfois, il se taisait. Zemmour, lui, continue. Mais ceux qui comprenaient pourquoi il le fait disparaissent. Un jour, il n’y aura plus que des enfants mal alphabétisés pour lui répondre “facho”. Ce jour-là, la guerre ne sera même plus une guerre. Ce sera une extinction.

📎 Par Opinion Day® — 4 juin 2025

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